SLAM des urgences
le voilà enfin en ligne sur le blog!!!
(il suffit de cliquer sur lecture en haut de la colonne de gauche)
écoutez!
cliquez ici pour le télécharger
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musique créé pour la circonstance par un pianiste de Jazz : Mathieu Boudaud,
sur un texte revendicatif et avec la voix d'un soignant des Urgences ( ci-joint).
texte:
C'est l'histoire d'un hôpital qui soignait tout le monde; les gens, les habitants tous le trouvaient important.
On était plutôt fier de lui appartenir; on avait une mission, il fallait soulager.
Aux urgences, on n'a pas le minimum pour soigner: attente interminable et patients délaissés.
Il nous faut infirmières, aides soignants, brancardiers; faute de personnel on ne peut plus y arriver.
Aujourd'hui on n'a plus les moyens de traiter les malades, de choyer nos anciens.
Pour soigner, il faut des soignants; les robots, c'est pas fait pour les gens.
L'hôpital crève d'être géré comme une banque; des chiffres, des bilans, c'est la finance qui dirige.
Les médecins, les soignants ne sont que des moyens que nos dirigeants, nos énarques, utilisent.
Cette belle institution ne ressemble plus à rien; d'après nos têtes pensantes, ça doit faire de l'argent.
Notre métier c'est soigner, les patients le demandent et ils se moquent bien de tous vos équilibres financiers.
Aujourd'hui on n'a plus les moyens de traiter les malades, de choyer nos anciens.
Pour soigner il faut des soignants, les robots, c'est vraiment pas fait pour les gens.
Nos directeurs s'en foutent, une prime récompense leurs exploits; essorer l'hôpital pour que plus jamais il ne coute.
Une belle promotion leur reviendra de droit.
Votre cité sanitaire nouveau bâtiment dont vous êtes très fiers, est financé par des fonds privés et vous serez locataires
Nos impôts ne servent plus pour éduquer, protéger et soigner; cela permet simplement de secourir nos banquiers.
Aujourd'hui vous nous donnez plus les moyens de traiter les malades, de choyer nos anciens.
Pour soigner depuis la nuit des temps, il faut et faudra toujours des soignants.
La santé est un bien précieux surtout quand on commence à la perdre.
Comme les communs des mortels, Messieurs les décideurs, vous passerez aux urgences.
Mais malheureusment le bel hôpital que vous finirez par détruire ne saura vous sauvez
faute de personnel et vous laissera mourrir.